Les zones "humides"

Les zones humides, milieux d'une grande diversité biologique, ont subi au cours du siècle dernier une forte régression due aux drainages, assèchements et remblaiements de cette nature jugée hostile. Leur faune et leur flore sont aujourd'hui menacées d'extinction ou ont déjà disparu.  Saint-Aubin-lès-Elbeuf a la chance de pouvoir protéger l'une d'entre elle.

Le "Biotope" de Saint-Aubin-lès-Elbeuf

Située à cheval entre la Seine et son bras mort, l'île du Noyer, régulièrement inondée par les eaux de la Seine, constitue un écosystème favorable à l'épanouissement d'espèces animales et végétales rares.

La Rana ridibunda dite "grenouille rieuse", le Pélodyte ponctué, petit crapaud, et le brochet Esox lucius font en effet partie de la liste des espèces d'amphibiens et poissons protégés en France du fait de leur très faible population. Ces espèces sont à l'origine de l'arrêté préfectoral constituant une zone de protection délimitée dite "Biotope" dans le secteur de l'île du Noyer et bénéficient, à ce titre, de mesures de protection réglementaires ou contractuelles qui permettent leur sauvegarde.

Pour le respect des espèces naturelles, les 13,64 hectares constituant la zone "Biotope" sont interdits d'accès. Il y est bien entendu interdit d'y déposer ordures ou déchets, comme partout ailleurs sur le territoire naturel communal.

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Créer une mare naturelle

Au cours des 50 dernières années, la plupart des mares ont été comblées, détruisant les lieux de vie et les populations d'animaux qui s'y trouvaient.

Pourtant, les mares sont des écosystèmes d'une grande diversité végétale et animale. De nombreuses espèces remarquables s'y reproduisent, notamment les amphibiens et les invertébrés aquatiques. Cette très grande quantité d'insectes va permettre l'alimentation de nombreux animaux insectivores, en déclin par manque de nourriture (oiseaux dont les hirondelles, les chauves-souris...) .

Aujourd'hui, le faible nombre et le caractère isolé des mares entraînent la perte ou la fragilisation des populations existantes qui ne peuvent plus exercer d'échanges avec les autres milieux humides.

Créer des mares naturelles permet de conserver des continuités écologiques (Trame Bleue) pour que les effectifs des animaux et des végétaux si spécifiques de ces milieux puissent se maintenir.

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Définition d’une "zone humide" dans la loi sur l’Eau du 3 janvier 1992

On entend par "zone humide" les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. La végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles –plantes ayant besoin de fortes quantité d’eau tout au long de son développement- pendant au moins une partie de l’année.

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