La passerelle de l'ile du Noyer

La passerelle de l'île du Noyer

Dernier maillon permettant de relier Cléon à Freneuse en longeant la boucle de Seine, la passerelle de l'île du Noyer a été installée jeudi 12 novembre 2009.

Il aura fallu plusieurs années mais ce projet tant attendu des randonneurs a vu le jour à la mi-novembre. Les premiers travaux de construction de la passerelle reliant l'île du Noyer au quai d'Orival avaient été réalisés à l'été avec la pose des fondations.

Et quelles fondations ! Afin d'assurer la parfaite stabilité de l'ouvrage, il a fallu aux ingénieurs prendre en compte les efforts latéraux (tangage éventuel de la passerelle), la reprise de chocs de barges (éventuelle collision d'une embarcation sur l'édifice) ainsi que les efforts dus à la marée et aux crues (le bas de la passerelle est situé un mètre au dessus du niveau de la crue de 1910). Des fondations imposantes donc, consistant en deux semelles de béton armé fixées chacune sur des pieux de 15 m de haut reposant sur l'argile stable du lit de Seine.

L'ouvrage en lui même, une passerelle métallique galvanisée de 25 mètres d'empattement livrée en trois grands éléments principaux, a été assemblé sur place, dans le champ voisin. Une grue de 30 tonnes a ensuite soulevé la passerelle jusqu'à son emplacement définitif, enjambant le bras de Seine. Les travaux de sécurisation des abords et d'aménagement du cheminement ont complété l'installation qui a vu ses premiers promeneurs, randonneurs et cyclistes dès le week-end suivant.




		Ci-contre : Patricia Matard, adjointe à l'environnement, a porté le projet avec l'équipe technique (Philippe Duramé et Agnès Defrain, à droite sur la photo). La passerelle est la première réalisation fluviale de cette envergure de la société de M.Dewilde (à gauche sur la photo). La passerelle s'intègre particulièrement bien dans son environnement.

A savoir...

Infos & chiffres...

Au début des années 1990, un ponton avait été aménagé pour traverser le bras de Seine. Ce ponton flottant, réalisation commune de Paul Lafargue, conseiller municipal, et Jean Brida, propriétaire de cette partie de l'île du Noyer, a fortement souffert des intempéries et des mouvements de la marée. Déposé en 2001, la mairie souhaitait rouvrir ce secteur offrant aux randonneurs un point de vue exceptionnel sur les roches d'Orival. Les projets portés par l'Agglo d'Elbeuf, aujourd'hui CREA (projet Piste, Trame Bleue, Trame Verte) et la proximité du Biotope ont penché en faveur de cette passerelle.

Entreprises : Quille (Rouen) pour les fondations / De Wilde (Bernay) pour la charpente métallique.

Coût total de l'opération (études, fondation, charpente, aménagements) : 220 000 euros.

Subventions : Agglo d'Elbeuf : 80 000 euros et en attente : Conseil Général : 51 000 euros ; Europe : 37 960 euros.

La passerelle est ouverte aux piétons et cyclistes mais interdite aux chevaux.

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