Les hirondelles |
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Les différentes espèces d'Hirondelles à Saint Aubin Les hirondelles font partie des premières espèces à revenir de migration dans notre pays dès le mois d’avril. Très faciles à observer, elles permettent à chacun de découvrir un des phénomènes les plus fascinants de la nature : la migration des oiseaux. Ces messagères du Printemps embellissent nos campagnes par leurs chants doux et harmonieux et agrémentent nos jardins. Avec le rouge-gorge ou le merle noir, elle figure parmi les oiseaux les mieux connus des Français. En effet, elles ont la particularité d’être très proches de l’homme : elles font leur nid sous nos toits et dans les granges, elles se rassemblent sur les fils électriques de nos villages… Les gens cohabitent avec ces oiseaux pour lesquels ils éprouvent une affection particulière. Ils sont connus de tous, faciles à observer et à identifier. Sur la commune, nous pouvons rencontrer 2 espèces d'hirondelles : l'Hirondelle Rustique et l'Hirondelle de Fenêtre et son cousin le Martinet Noir. |
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Hirondelle Rustique: une campagnarde Reconnaissable à sa gorge rouge et et sa longue queue effilée, cette hirondelle est une campagnarde. Elle s'installe pour nicher dans les granges et les étables. On la nommait encore récemment hirondelle de cheminée, en référence au temps ou elle nichait communément dans les conduits de cheminée. Dans les régions où l'élevage des bovins fait place aux cultures céréalières fortement soumises aux amendements chimiques, les populations de ce chasseur d'insectes diminuent dans de fortes proportions. Passant l'hiver en Afrique, elle est de retour fin mars en Haute-Normandie pour repartir fin septembre. >> Commune mais en déclin. >> Effectifs en Haute-Normandie : 20 000 couples http://www.oiseaux.net/hirondelle/hirondelle.rustique.html
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Photo G Corteel Hirondelle Rustique |
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Photo G Corteel Hirondelle de fenêtre |
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Hirondelle de fenêtre : une citadine Facile à reconnaître avec son carré blanc sur le dos, cette hirondelle plus urbaine et sociale que sa cousine rustique n'hésite pas à se regrouper en colonie. Elle niche généralement à l'extérieur des bâtiments, sous les gouttières et les avants toits. D'ailleurs l'une des difficultés majeures rencontrées par les couples installés dans les villes est de se procurer la boue nécessaire pour la construction du nid. Comme l'hirondelle rustique, elle migre en Afrique, mai arrive dans la première quinzaine d'Avril en Haute-Normandie et repart un peu plus tôt en septembre. >> Commune mais en déclin >> Effectifs en Haute-Normandie : 10 000 couples. http://www.oiseaux.net/hirondelle/hirondelle.de.fenetre.html |
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Hirondelle et Martinet Noir : cousin éloigné On confond souvent avec une hirondelle cet oiseau entièrement noir à la silhouette caractéristique en arc. Le martinet est un pur urbain, qui a abandonné ses falaises originelles pour les hauts bâtiments des villes. Il niche sous les toiture. Grand migrateur, il n'arrive en Haute-Normandie que dans la seconde quinzaine d'avril et quitte à la région souvent à l'occasion d'un orage, dès le mois d'aout. >> Effectifs en Haute-Normandie : 40 000 couples |
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Martinet Noir |
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Les autres espèces d'hirondelles en Haute-Normandie |
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Photo G Corteel Hirondelle de rivage |
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L'Hirondelle de Rivage La plus rare de nos hirondelles en Normandie et sans tendance nette dans l'évolution des effectif, elle niche en colonie à proximité de l'eau où elle creuse un terrier dans le sable ou le limon des falaises, des carrières, etc... Certaines colonies comptent plusieurs dizaines de nids. >> Effectifs en Haute-Normandie : 4500 couples |
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Les autres espèces d'hirondelles en France |
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Dans le sud de la France, que l'on se situe à
Bayonne, ou plus au nord dans le Jura, existe une hirondelle peu connue : l'Hirondelle de Rochers.
Enfin, dans l'extrême bordure de la
méditerranée vit une espèce très rare, et d'acquisition récente en ce qui
concerne la France: l'Hirondelle Rousseline. |
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Pour tout savoir sur les hirondelles rendez
vous sur le site suivant :
Autres liens intéressants: |
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Les Hirondelles de Fenêtre à Saint Aubin Vous l'ignorez peut être, mais une importante colonie d'hirondelles de fenêtre ( commune mais en déclin tout comme l'hirondelle rustique) fréquente chaque année le site industriel de Sanofi-Basf. Depuis 2005, début juillet, la LPOHN en collaboration avec les services de la société recense le nombre de nids construits et habités sur les multiples façades de l'entreprise. Une moyenne de 120 nids dont une centaine occupés ont été ainsi relevés. |
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Où s'installent elles ? L'Hirondelle de Fenêtre est un peu partout l'hôte des habitations et des bâtisses. Moins familière que la rustique, elle ne s'installe qu'à l'extérieur –sauf exception- mais alors souvent par groupes et par colonies compactes car elle est très sociable.
Sa
prédilection pour l'extérieur des constructions de maçonnerie explique
pourquoi elle est urbica, citadine et s'installe volontiers dans les
villes et les bourgades, pour autant qu'elle y trouve la terre humide
nécessaire à l'édification des nids. |
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Photo GCorteel Hirondelle de Fenêtre prélevant des matériaux pour construire son nid. |
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Comment construisent elles leurs nids ? Les hirondelles retrouvent le nid de l'année précédente. S'il est trop abimé ou s'il a disparu, mâle et femelle se mettent à en reconstruire un neuf. Ils vont recueillir de la boue humide au bord d'une flaque, d'une rivière ou d'un champs labouré. Cette matière première, malaxée et imprégnées d'une salive qui la cimente, est apportée sous forme de boulettes et fixée au support choisi. Des fétus de paille, des crins, des radicelles sont mêlé au mortier et lui donnent plus de solidité.
Les nids des Hirondelles de Fenêtre ne s'ouvre
que par un trou de vol de deux centimètres de diamètre, juste suffisant
pour le passage de l'oiseau. Cette entrée est placée au bord supérieur,
contre le plafond. Dans les colonies nombreuses, on en voit des quantité
accolés par rangées les uns aux autres, ou même soutenus uniquement par
les nids contigus. |
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Photo P Masset Nids d'Hirondelles de fenêtre chez Sanofi |
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Photo P Masset Nids d'Hirondelles de fenêtre chez Sanofi |
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Les nids sont construits en groupe de nids, et en coopération. Elles se réunissent souvent, mettent leurs efforts en commun, et façonnent des nids pour plusieurs ménages, profitant ainsi des matériaux précieux. La petite colonie épargne à chaque couple une perte de temps et des fatigues inutiles. |
Le nid est protégé de la pluie, généralement sous une corniche ou inséré dans un élément d'architecture (contre une moulure ou une poutre par exemple). On en trouve aussi sous un surplomb rocheux ou dans des anfractuosités. Le nid est pourvu d'une petite ouverture circulaire ou ovale tournée vers le haut qui en rend l'accès difficile pour les autres oiseaux. |
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Ponte et couvaison Elle effectue 2 couvées, l’une fin mai-début juin, l’autre en juillet (ou même en août). Les 4 ou 5 œufs blanc pur (dimensions :18,5 x 13 millimètres) sont couvés à tour de rôle par le mâle et la femelle, pendant 15 à 16 jours. Les jeunes séjournent au nid pendant une durée allant de 3 semaines à 1 mois. Ils sont nourris par leur deux parents, ceux ci parviennent à tenir le nid propre pendant 2 semaines, avalant les déjections les 4 premiers jours, puis les évacuant en grande partie. Après, les jeunes se soulagent par dessus le rebord du nid et ne tardent pas à salir ses alentours – inconvénients auquel on peut remédier par la pose d'une planchette protectrice. Ils peuvent ensuite aider leurs parents lors de l’élevage de la nichée suivante. Dès la fin du mois d’août, et jusqu’au début d’octobre, les jeunes puis les adultes se rassemblent sur les fils électriques, annonçant ainsi l’imminence de leur départ pour l’Afrique. Périls
La mer et le désert en engloutissent
certainement des quantités, mais le danger principal reste celui de la
faim causé par les longues intempéries. Les périodes de pluies et de
froids, de mai à juillet, rendent presque désespéré le ravitaillement des
jeunes hirondelles; celles ci s'affaiblissent et ne tardent pas à périr. A
l'épuisement contribue les parasites. |
La migration Les quartiers d'hiver des hirondelles s'étendent sur une grande partie de l'Afrique tropical et méridionale. Arrivées a fin octobre ou en novembre sous ces latitudes, elles passent leur temps à chasser et à errer sans souci, avant reprendre le chemin du retour en février pour se reproduire dans nos régions. Les hirondelles ne se pressent guère, voyagent quelques heures par jour seulement et prennent un ou deux mois pour accomplir leur migration. Le parcours quotidien, estimé a 200 km environ n'a rien d'excessif. En effet, au moment du nourrissage des jeunes , elles chassent sans relâche et couvrent sur place une distance totale bien supérieure De fin aout à la première moitié de septembre commence la migration, . Ici et là des réunions bruyantes, sur les fils et les toits, préludent au départ des oiseaux indigènes. Elles ne voyagent pas en groupes serrés mais d'habitude en formations très étendues et dispersées et sur un front large. Elles se déplacent aussi pendant la nuit. Les intempéries , fréquentes à l'équinoxe, interrompent souvent la migration , les hirondelles se concentrent alors au dessus des eaux et aux raz des champs ou elles évoluent très bas à la poursuite d'insectes.
Mais lorsque la pluie persiste et que la
température baisse, c'est une catastrophe , car elles sont sensibles au
froid et plus encore à la faim: elles périssent d'inanition. |
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Les hirondelles sont protégées par la Loi Française de 1976 et la directive européenne oiseaux 79/409 interdisant de détruire leurs nids, leurs œufs ou leur poussins. |
Participez à l'enquête "hirondelles" Y'a d'la joie ! Bonjour, bonjour les hirondelles ! Pourtant celles qui accompagnent notre imaginaire populaire sont de moins en moins nombreuses à nous annoncer les beaux jours. Nous pouvons agir pour enrayer ce déclin dû, comme souvent, à la régression des habitats potentiels et au manque de nourriture. Vous avez des nids d'hirondelles sur votre maison, même vides : participez à l'enquête "hirondelles" en remplissant un bulletin mis à votre disposition à l'accueil de la mairie. Une brochure "Connaître et protéger les hirondelles", également disponible en mairie, vous expliquera comment les reconnaître, comment les aider à construire leurs nids et à prévenir les salissures.
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>> Participez à l'enquête hirondelle en téléchargeant le bulletin ! << >> Suivez le lien pour mieux connaître et protéger les hirondelles ! << |
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Si vous êtes
intéressé par la nature et l'environnement, |
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- - - Informations / Conseils : Patrick Cornette / Ville de Saint-Aubin-lès-Elbeuf - - - Conception / Mise à jour : Ville de Saint-Aubin-lès-Elbeuf - - -